Allez, parlons un peu de ce que la pornographie fait à ton cerveau et à ta santé. Tu sais, quand on parle de porno, on pense souvent à un truc anodin, juste un petit plaisir coupable. Mais en réalité, ça va bien plus loin que ça. Imagine ton cerveau comme une machine complexe, un peu comme un ordinateur. La pornographie, c'est comme un virus qui s'y installe et commence à tout chambouler. Elle modifie la façon dont ton cerveau réagit au plaisir, à la motivation, et même à tes relations avec les autres. Et ce n'est pas tout, elle entraîne aussi des répercussions sur ta santé mentale et physique. Alors, accroche-toi, on va explorer ensemble comment tout ça fonctionne et pourquoi il est important de s'en méfier.

 

Altération du système de récompense

Allez, plongeons dans ce que la pornographie fait à ton système de récompense. Et bien ce n’est pas joli à voir. La pornographie bombarde littéralement tes capteurs de dopamine aussi bien que ceux-ci finissent par mourir. Trop c’est trop, ils n’en peuvent plus. Je t’explique.

 

Imagine ton cerveau comme une machine à plaisir. Quand tu fais quelque chose d'agréable, comme te taper un milkshake à la banane ou recevoir un câlin, ton cerveau libère de la dopamine, c'est la fameuse "hormone du bonheur". C'est sa façon de te dire "Hé, c'était cool ça, on recommence ?".

 

Maintenant, voilà ce qui se passe avec la pornographie. Elle déclenche une explosion de dopamine dans ton cerveau, bien plus forte que ce que tu obtiendrais naturellement. Un véritable cocktail d’hormone déferle dans ton cerveau car finalement l’orgasme ça reste meilleur qu’un milkshake.

 

Au début, c'est génial ! Ton cerveau est en mode "Waouh, c'est incroyable !" Mais voilà le hic : à force de recevoir autant de dopamine d'un coup, ton cerveau commence à s'y habituer. C'est ce qu'on appelle la tolérance. Du coup, ce qui te donnait un grand frisson avant ne suffit plus. Tu as besoin de plus, de plus intense, de plus fréquent pour ressentir le même plaisir [1] (pas seulement au niveau du porno mais dans tous les domaines de ta vie).

 

C'est là que ça devient un peu compliqué. Des chercheurs ont découvert que les gros consommateurs de porno avaient moins de matière grise dans certaines parties du cerveau, notamment dans le striatum, qui est impliqué dans le système de récompense [2].

 

Mais ce n'est pas tout ! Ton cerveau devient aussi moins réactif aux stimuli sexuels normaux. C'est un peu comme si à force de manger des plats ultra-épicés, tu ne sentais plus le goût des aliments normaux. Des études ont montré que les personnes qui consomment beaucoup de porno ont une réponse cérébrale moins forte quand on leur montre des images érotiques classiques [3].

 

Et pour couronner le tout, la connexion entre ton cortex préfrontal (la partie du cerveau qui prend les décisions) et ton système de récompense s'affaiblit [4]. C'est un peu comme si le lien entre ton cerveau rationnel et ton cerveau du plaisir devenait tout mou. Résultat ? Il devient plus difficile de résister à l'envie de regarder du porno, même quand tu sais que ce n'est pas une bonne idée.

 

Mais ne t'inquiète pas, tout n'est pas perdu ! Le cerveau est incroyablement plastique, ce qui veut dire qu'il peut se remettre de ces changements. Ça prend du temps, mais c'est tout à fait possible de retrouver un système de récompense qui fonctionne normalement.

 

Dérèglement des circuits de contrôle

Imagine maintenant que ton cerveau est une voiture. Le cortex préfrontal, c'est un peu comme le volant. C'est la partie qui te permet de prendre des directions (décisions), de contrôler tes impulsions et de planifier tes actions.

 

Des chercheurs ont découvert que les consommateurs de porno avaient moins de matière grise dans leur cortex préfrontal [9] (j’y reviens plus en détail dans la section suivante). C'est comme si le volant de ta voiture devenait plus petit et plus difficile à manier. Résultat ? Tu as plus de mal à résister aux envies de regarder du porno, même quand tu sais que ce n'est pas une bonne idée.

 

Mais ce n'est pas tout ! La pornographie affecte aussi la connexion entre ton cortex préfrontal et ton système de récompense. Ça donne du jeu dans la direction. Du coup, même si tu veux aller dans une direction, ta voiture a tendance à dévier vers le porno.

 

Et puis, il y a ce truc qu'on appelle l'hypofrontalité [6]. Ça veut dire que ton cortex préfrontal fonctionne moins bien. En plus d’un volant déréglé, tu n’as plus de frein ! Tu as plus de mal à t'arrêter quand tu commences à regarder du porno, même si tu sais que tu devrais.

 

Et plus tu consommes de porno, plus ces effets s'aggravent. On met une route enneigée sous ta voiture qui ne tourne ni ne freine. Tu n’as plus le contrôle de ton bolide.

 

Mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas une fatalité ! Ton cerveau est super adaptable. Si tu arrêtes le porno pendant quelques semaines, ton circuit de contrôle commence à se réparer. C'est comme si tu amenais ta voiture au garage pour une révision complète.

 

Des études ont montré qu'après une période d'abstinence, les gens retrouvent un meilleur contrôle de leurs impulsions et une meilleure capacité à prendre des décisions. C'est une remise à neuf (presque) de ta titine !

 

Réduction de la matière grise

Donc comme on l’a déjà vu, ta matière grise aussi est affectée par la consommation de pornographie. Pour prendre une autre analogie, ton cerveau est une ville et la matière grise les bâtiments. En regardant du porno, tu démolis certains quartiers.

 

Mais où exactement ? Eh bien, principalement dans le striatum, une partie du cerveau impliquée dans la motivation et la récompense. Le quartier des loisirs de ta ville cérébrale devient de plus en plus petit. Du coup, tu as besoin de stimulations de plus en plus fortes pour ressentir du plaisir (oui je sais je suis redondant, mais c’est pour être sûr que tu comprennes bien cela, c’est important).

 

Il y a aussi une réduction dans le cortex préfrontal [7]. C'est la partie qui gère la prise de décision et le contrôle de soi. C'est comme si la mairie de ta ville cérébrale perdait des étages. Résultat ? Tu as plus de mal à dire "non" quand l'envie de regarder du porno se fait sentir.

 

Mais attention, ça ne veut pas dire que ton cerveau fond comme neige au soleil ! C'est plutôt que ces zones deviennent moins efficaces. Les bâtiments de ta ville cérébrale deviennent plus petits et moins fonctionnels.

 

La bonne nouvelle, c'est que ton cerveau est super adaptable. Si tu arrêtes le porno, ces zones peuvent se reconstruire. Tel le baron Hausmann des synapses, tu lance un grand projet de rénovation urbaine !

 

Brouillage de la perception du réel

C’est quoi le « brouillage du réel » ? Tu as déjà mis les lunettes en cul de bouteille d’un de tes ami(e) ? Eh bien c’est pareil le porno déformes ta vision du monde.

Imagine que tu passes des heures à regarder des films de super-héros. Au bout d'un moment, tu pourrais commencer à croire que sauter d'un immeuble à l'autre est tout à fait normal, non ? Avec le porno c’est pareil. À force de voir ces scènes irréalistes, ton cerveau les prends pour la norme.

 

Le problème, c'est que le porno, c'est du cinéma. Tout est mis en scène, chorégraphié, monté. Mais ton cerveau, lui, ne sait pas faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Du coup il enregistre ces images comme si elles étaient vraies. Et ça, ça peut créer des attentes complètement décalées sur ce qu'est vraiment le sexe.

 

Par exemple, dans le porno, tout le monde a l'air toujours prêt et partant pour le sexe. Dans la vraie vie, ce n’est pas vraiment comme ça. Le désir, ça fluctue, ça demande de la communication, parfois même un peu de travail. Mais si tu as l'habitude du porno, tu pourrais penser que quelque chose ne va pas si ton/ta partenaire n'est pas toujours d'humeur.

 

Et puis, il y a la question du consentement. Dans le porno, c'est rarement explicite. Ça peut donner l'impression que le consentement va de soi, alors que dans la vraie vie, c'est super important d'en parler clairement.

 

Le porno peut aussi brouiller ta perception de ce qui est "normal" en matière de pratiques sexuelles. Certains actes qui sont courants dans le porno sont en fait assez rares dans la vraie vie. Mais à force de les voir, on peut finir par croire que tout le monde les pratique.

 

Bref, c'est un peu comme si le porno te faisait voir le sexe à travers un filtre Instagram ultra-retouché. C'est beau, c'est excitant, mais ce n’est pas la réalité. L'important, c'est de garder ça en tête et de ne pas confondre fiction et réalité

 

Les effets sur la santé mentale et physique

Bon, on a vu ce que le porno fait à ton cerveau, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Dans mon e-book je te détaille ce que fais le porno sur ta santé de manière générale. Et crois-moi, ce n’est pas du petit calibre ! La pornographie, c'est un ver qui s'infiltre dans ton bien-être mental et physique et commence à grignoter de l'intérieur. Ça peut affecter ton humeur, ton estime de toi, tes relations, et même ta façon de voir le monde.

 

Dans mon e-book tu découvriras encore tout un tas de choses notamment au sujet des anxiétés et de la dépression, l'estime de soi, des dysfonctionnement erectiles, des troubles du sommeil, l'isolement social, les troubles de la concentration et tout un tas de choses pas drôle que la pornographie peut te faire.

 

[1] Studies Show Pornography Changes the Brain https://endsexualexploitation.org/articles/pornography-changes-the-brain/

[2] Effets de la pornographie — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Effets_de_la_pornographie

[3] Pornography triggers stronger brain reward responses than gaming or money https://www.psypost.org/neuroscience-pornography-triggers-stronger-brain-reward-responses-than-gaming-or-money/

[4] Research Spotlight: "The Brain on Porn" https://endsexualexploitation.org/articles/research-spotlight-brain-on-porn/

[5] Neuroscience of Internet Pornography Addiction: A Review and Update https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4600144/

[6] Effects of Porn on Brain | Freedom Fight https://thefreedomfight.org/health/effects-of-porn-on-brain/

[7] Pornography addiction: A neuroscience perspective – PMC https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3050060/