Dans le processus de guérison, il est inévitable de rencontrer des obstacles. Parfois, malgré tous nos efforts, il arrive que l’on craque, que l’on cède à la tentation. Ces moments de faiblesse peuvent être extrêmement frustrants et peuvent faire naître un sentiment de culpabilité. Mais pour avancer, il est essentiel d’apprendre à se pardonner.

 

Se pardonner ne signifie pas minimiser l’importance de l’erreur, mais plutôt comprendre que la guérison n’est pas un parcours linéaire. Les rechutes font partie du processus, et ce qui compte, c’est la manière dont on réagit après. Je choisis de voir chaque rechute non pas comme un échec, mais comme une leçon. Une occasion d’apprendre quelque chose sur moi-même, sur mes déclencheurs, sur ce qui m’a conduit à céder. En gardant à l'esprit que seul l'abandon est un échec, je ne peux que réussir.

 

Plutôt que de m’en vouloir, je décide de faire preuve de compassion envers moi-même. Je me rappelle que je suis humain, que ce chemin est difficile, et que l’essentiel est de ne pas abandonner. Je regarde en avant, je me remets sur les rails, et je me promets de faire mieux la prochaine fois. Le pardon est une force, il me permet de continuer sans porter le poids du passé.

 

Je comprends aussi qu’il est important de partager ces moments de doute et de rechute. En parler, que ce soit avec un ami de confiance, un proche, ou même dans un journal, aide à mettre les choses en perspective. Cela m’aide à réaliser que je ne suis pas seul dans ce combat et que la guérison est un processus collectif autant qu’individuel.

 

Se pardonner, c’est aussi se donner la permission de continuer. De ne pas rester figé dans la culpabilité ou le regret, mais de reprendre le chemin avec une nouvelle détermination. Chaque jour est une nouvelle opportunité de faire un pas de plus vers la liberté, et chaque pas compte.

 

Si tu es confronté à des moments de doute ou à une rechute, sache que tu as le droit de te pardonner. Mon e-book propose des stratégies pour t’aider à surmonter ces moments difficiles, pour que tu puisses continuer à avancer, sans regarder en arrière.

 

Stéphane